Le costume a été étudié , à partir d’une peinture de Jean-Baptiste Peytavin de 1828 et des travaux de François-Hippolyte Lalaisse. C’est le musée de Batz sur Mer qui a validé et supervisé la conception du costume.
Le pays “métayer” concerne la région avoisinant Guérande à partir du versant nord du coteau jusqu’aux approches de Mesquer
Ce costume semble être le costume le plus spécifique d’Escoublac . Après les années noires de la disparition du village sous les sables et sa reconstruction à l’endroit actuel, l’Escoublacais est riche et cela se voit par la richesse de ses habits.
Costume Femme :
Les femmes portent une robe en drap de laine, un bustier rouge et des emmanchures carrées bleues avec 3 plis sur les manches. Des plis en “tuyaux d’orgue” à la taille peuvent se défaire pendant la grossesse. Le tablier est rayé avec un grand devantier en droguet de lin noué sur le coté. Sur les épaules un mouchoir de cou dit de “cholet”. des manchettes en lin à deux boutons-tissus complètent le costume. Les femmes portent des bas en laine écrue et des ballerines noires à petits talons. Enfin, le fond de la coiffe est en limon plissée à l’ongle, fine dentelle dans le bas, faiblement amidonnée, fixée sur un bourrelet qui maintient les cheveux
Costume Homme :
Les hommes portent un bragou en droguet de laine, à plis, rayé et lacé en dessous des genoux. En haut une veste à godets en lainage marron sans bouton, un mouchoir de cou dit de Cholet noué sur le devant en passant le col de chemise, un gilet croisé bleu sans col et une chemise en lin, col mode bourgeoise. Les hommes portent des bas de laine écrues, des chaussures marrons et des guêtres blanches. Le chapeau est marron avec un ruban garni d’une breloque. “La position du ruban donnait la situation matrimoniale de l’homme. A gauche: célibataire, à droite : fiancé, derrière : marié.”.